Paul-Louis Courier épistolier, pamphlétaire, helléniste |
||||||||||
|
|
Les auteursJean-Pierre Lautmané en 1946, Jean-Pierre Lautman a passé son enfance en région parisienne, dans une ville ouvrière. Après être sorti de l’École Normale de Paris, il arriva en Touraine à l'automne 1968 pour y entreprendre des études supérieures de philosophie, il y est resté. Titulaire d'une maîtrise portant sur Pascal, il enseigna cinq ans comme instituteur dans la région de Chinon. Il y découvrit le monde attachant des paysans tourangeaux, héritiers de celui dépeint par Rabelais. Il eut d’ailleurs le privilège de « visiter » la cave où la tradition prétend que vécut la Sibylle de Panzoult, personnage furtif mais haut en couleur du Tiers Livre. De 1977 à l'âge de la retraite, il enseigna à Tours. Depuis 1994, il assure les fonctions de secrétaire général de la société des amis de Paul-Louis Courier, fondée en 1967 par Geneviève Viollet-le-Duc et Jean Guillon, et dont le siège est à Véretz (Indre-et-Loire). Il s’est impliqué dans plusieurs colloques ou journées d’étude pour rappeler les mérites et l’envergure de Courier, à savoir : • 1995, 31 mars et 1er avril, à Tours : Politique et mémoire. Il intervient sur le thème « Paul-Louis Courier, élève de Pascal » • 1998, début novembre, à Tours : Paul-Louis Courier et la traduction. Il traite des relations entre la vie privée de Courier et son engagement avec ce thème « Nous ne sommes pas faits pour être heureux ». • 2001, 16 et 17 novembre, aux Invalides, Paris : Napoléon, Stendhal et les romantiques. Il expose dans « Sans humeur et sans honneur » la réception par Courier des travers du monde militaire. • 2004, 15 mai, à la Sorbonne : Courier, Stendhal et la polémique politique et littéraire sous la monarchie constitutionnelle. Il évoque les limites de l’engagement de Courier avec « Détournez ce calice ». • 2007, 9 juillet, École Normale Supérieure de la rue d’Ulm : Demi-journée Paul-Louis Courier. Il montre dans « Paul-Louis Courier et le pamphlet : une symbiose littéraire » l’exceptionnel don de Courier pour la littérature de combat. • Le 6 décembre 2002, il est intervenu à Tours devant l’Académie de Touraine sur le thème « Réhabilitation de Courier ». Il a été plusieurs fois invité en et hors de Touraine pour évoquer le pamphlétaire tourangeau. Après la publication en 2001 de son ouvrage « Paul-Louis Courier ou la Plume indomptée » Jean-Pierre Lautman a été reconnu par Marc Fumaroli, professeur au Collège de France, comme inlassable serviteur de la cause de Courier. Il a su fédérer tous ceux qui, à un titre ou à un autre, portent intérêt au pamphlétaire tourangeau. Ses passions vont toutes à la littérature et il se nourrit des œuvres de, entre autres, Chamfort, Chateaubriand, Hugo, Mauriac, Maupassant, Aragon, Camus, Bernanos, Céline… pour rester dans la littérature d’expression française… En 2004, il fut le lauréat du concours Louis Desternes, prix décerné par l’Université de Tours pour récompenser toute personne s’étant consacrée à produire un travail ou une recherche sur Courier. Il a partagé le montant de ce prix entre deux associations : le Secours populaire français et la FNDIRP, laquelle se consacre à œuvrer pour faire connaître l’univers concentrationnaire nazi. Résidant à Saint-Avertin depuis une trentaine d’années, il a publié un historique de l’école de cette commune qui a bénéficié du soutien du Conseil général d’Indre-et-Loire et de la municipalité et fut préfacé par le recteur de l’Académie d’Orléans-Tours. Jean-François Hartmann é en 1947 à Metz, Jean-François HARTMANN passe sa jeunesse dans la région parisienne. Diplômé de l’ISTEC (École Supérieure de Commerce et de Marketing) en 1969, il se dirige vers les métiers de l’informatique, une activité où tout était à inventer. Au terme de dix années parisiennes qui lui ont permis d’apprendre son métier comme ingénieur principal, il décide de s’installer à Saint-Avertin avec sa famille et d’y créer une entreprise. Il passera vingt ans à conseiller les entreprises, à installer des ordinateurs, des systèmes informatiques en réseau, en Touraine et même au-delà de cette région où Courier vécut ses dernières années. En parallèle, il a toujours eu plaisir à enseigner ce qu’il avait appris et à prodiguer formations et assistance aux petits et aux grands, aux jeunes comme aux anciens. En 2001, il sera appelé dans une société agro-alimentaire en tant que responsable de l’informatique industrielle d’abord de trois puis de sept usines dans toute la France. En retraite depuis deux ans, il apporte son aide aux associations sportives et culturelles de Saint-Avertin. |