Paul-Louis Courier

Epistológrafo, libelista, helenista
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prec De M Renouard le 6 février 1810 [Sans mention][1] De M. Clavier le 19 février 1810 Suiv

Florence, le 8 février 1810.

V abbaye_san_marco Abbaye San Marco de Florence
 
ous ne m'écrivez plus, Monsieur, je m'en prends à Mme Clavier, et tout en lui présentant mon respect, c'est elle que je querellerai de votre silence. Au fait quand elle était loin de vous j'avais de vos nouvelles. Depuis son retour, pas une ligne.
Je vous félicite de tout mon cœur sur votre entrée à l'Institut qui, ce me semble avait plus besoin de vous que vous de lui. Cela vous était dû depuis longtemps. Mais c'est beaucoup d'obtenir tôt ou tard justice.
Je ne me trompai pas quand je vous marquai dans ma dernière lettre2 que je trouverais ici un Longus complet, M. Renouard, témoin de cette découverte, vous contera comme il m'en a vu copier environ dix pages qui manquent aux imprimés, plus des phrases par-ci par-là, et des variantes inestimables. Vous verrez tout cela imprimé dans peu et traduit selon mon petit pouvoir.
Si vous ne voulez ou ne pouvez m'écrire, gardez-moi au moins, je vous prie, un souvenir d'amitié. Je mets aux pieds de Mme Clavier mes hommages respectueux.

P.- S. C'est Renouard qui se charge de l'impression du Longus. Il a, dit-il, des gens capables, de cette besogne. Dieu le veuille et s'il dit vrai, avril ne se passera point que vous n'en ayez le premier exemplaire.


[1] Sautelet indique « A M. Clavier, à Paris ».  Note1
[2] Lettre du 12 octobre 1809.  Note2

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